Survolez pour agrandir

BAMAKO
Antenne de NIAMAKORO




Bamako, la capitale du Mali, est divisée en 6 communes et chaque commune en "quartiers".
Niamakoro est l'un des quartiers de la commune 6, à la population très dense
de plus de 100 000 habitants !

Une antenne de Djigui existe dans ce quartier depuis 2008.


Sa présidente est Madame Fatoumata DOUMBIA DEMBELE
ici avec Alphonse KONATE, lors d'un séjour en France.

ACTIONS de l'antenne de NIAMAKORO

1 - Santé et soins

Comme à Attbougou et à Ségou, la priorité est d'abord de prendre en charge les cas graves de paludisme chez les enfants du quartier, en assurant le paiement des frais occasionnés par la consultation d'un médecin, au CESCOM (voir en bas de la page ATTBOUGOU), les frais de recherche du diagnostic, les frais du traitement.
Cela passe aussi par l'éducation des parents pour les informer sur cette maladie et ses symptômes, les convaincre d'aller au dispensaire et de ne céder ni au fatalisme ni aux remèdes inefficaces, voire dangereux, de charlatans, ni d'aller acheter au marché des médicaments souvent périmés ou même frelatés. Ces efforts portent leurs fruits : depuis quelques années la mortalité infantile due au paludisme recule. Pour mieux agir sur ce plan, l'antenne Djigui de Niamakoro est en train de créer un partenariat avec le CESCOM local afin de favoriser l'accès aux soins des familles les plus démunies. Dans le cadre de ce partenariat, Djigui apporte son aide au Centre de Santé en lui donnant du petit matériel médical collecté à Angers ainsi qu'en distribuant à ceux qui en ont besoin des cannes, des béquilles, des déambulateurs, des fauteuils roulants.

     
     
     


2 - Prévention

Du fait de la densité de la population de Niamakoro et de la pauvreté de beaucoup de ses habitants, les besoins sont grands : la prévention passe par l'hygiène, l'assainissement, la distribution de moustiquaires et les pulvérisations intra-domiciliaires.

* L'hygiène


     Les habitations n'ayant pas l'eau courante, l'hygiène en souffre. De nombreux kits de lavage des mains sont distribués afin de limiter la transmission de microbes et de maladies par les mains sales et garantir une meilleure protection et une meilleure résistance physique. En 2015, 100 kits de lavage des mains ont été achetés et distribués.


* L'assainissement :

A Niamakoro, les habitations ne sont pas reliées à un réseau d'évacuation des eaux usées et le ramassage des ordures n'est pas assuré. L'assainissement auquel Djigui veut participer nécessite et le creusement de puisards et le nettoyage des rues.

- Les puisards sont une nécessité absolue pour éviter que les eaux usées ne s'écoulent dans les rues ; il faut aussi recouvrir d'une dalle des puisards existants, pour éviter les accidents, les chutes dans ces trous d'eaux sales et infestées de microbes... Depuis le début de son implantation à Niamakoro, Djigui a lancé un vaste programme pour équiper les familles les plus pauvres en puisards.




* La salubrité :


En dehors des puisards, l'hygiène ne sera pas assurée tant que les rues ne seront pas nettoyées, les ordures pas ramassées. A Niamakoro, les membres de Djigui se sont engagés, avec l'aide des habitants du quartier, dans de vastes opérations de nettoyage appelées "journées de salubrité".




* la distribution de moustiquaires imprégnées


* Les pulvérisations intra-domiciliaires


* La distribution de vêtements et de chaussures aux enfants



Les cartons contiennent des vêtements et chaussures collectés à Angers et acheminés à Bamako par le conteneur de la ville d'Angers.


Ce n'est que grâce à tous ces efforts déployés pour la prévention que continuera de diminuer le nombre de décès d'enfants de moins de 6 ans atteints du paludisme.

3 - Autofinancement

L'antenne Djigui de Niamakoro est soucieuse de participer au financement de ses projets et actions. Les habitants de Niamakoro étant demandeurs de location de matériel pour leurs fêtes, comme ceux d' Attbougou, l'antenne a acheté des chaises, des marmites, des plats .. qu'elle loue aussi aux habitants du quartier pour leurs fêtes, selon leurs besoins.